Le Savon de Naplouse : L’atelier Abou Seir

La fabrication artisanale du savon de Naplouse est une activité qui remonte à plus de 1000 ans. Il représente la permanence d’un savoir faire traditionnel. Son procédé de fabrication a été rapporté par les Croisés en Europe et notamment dans la ville de Marseille.

Ces savonneries séculaires constituent un patrimoine architectural et mémoriel au cœur de la vieille ville, comprenant de larges fenêtres au premier étage pour le séchage.

De 35 savonneries avant la Nakba en 1948, il n’en reste que trois après les destructions par l’armée israélienne, l’étranglement de l’économie palestinienne, les difficultés de circulation et d’exportation mais aussi la concurrence de produits étrangers.

La SGAP travaille maintenant avec l’atelier Abou Seir. Créé en 1975, situé à la frange de Naplouse, cet atelier familial  emploie de 2 à 7 personnes selon les commandes. L’ensemble de la production est réalisé dans le respect de l’environnement naturel.

Le volume annuel de production est de 300 000 savons. La commercialisation est de 20% régionale, 30% nationale et 50% internationale.

Le savon est importé soit de façon directe soit par le biais de Andines, coopérative membre de Minga, qui le commercialise en France ou importée directement par la SGAP pour les savons de 150G.

Coopérative de femmes Aseela

Au camp de Deishe, coopérative créée en 2004 par un groupe de 13 femmes désireuses de promouvoir les produits palestiniens et d'assurer une source de  revenu  pour subvenir aux besoins de leur famille. Le savon est vendu à la SGAP par le biais de Bethlehem Fair Trade Artisans.

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